Contes et Légendes d'Irlande

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Résumé

Héros, saints chrétiens, paysans, princesses, fées, vache blanche, porc noir, saumon de la Connaissance, trèfle, pomme de terre, citrouille d’Halloween, harpe vivante… font l’âme de l’Irlande, cette contrée des merveilles où les antagonismes sont faits pour s’entendre. Où l’Histoire et l’imaginaire, le temps des demi-dieux et celui des saints se juxtaposent. Où l’extraordinaire et le banal se lancent des piques.La première partie offre des extraits des grands cycles mythologiques gaéliques, tels que le « Lebor Gabala Erenn », qui relate les invasions mythiques successives de l’Irlande, remonte à l’époque médiévale et s’est transmis par voie orale jusqu’au VIIIe siècle, date à laquelle les clercs en ont couché les chroniques par écrit.
Dans la seconde partie, les contes des origines sont suivis d’autres contes, qui en reprennent les sujets. Par exemple, à ceux sur l’origine des fées succèdent contes et témoignages présentant leurs pouvoirs ou la façon de se protéger de leurs rosseries.

Illustré par

STRASSMANN, Susanne

Détails

ISBN : 978-2-37380-109-5Date de parution : 09/2017Poids : 0.3kgDimensions : 12x22cmPages : 220

Extrait

L’Origine des feux de la Saint-Jean

Il y a longtemps, Aine, une vieille femme de Knockaney qui possédait un certain savoir, avait la réputation d’avoir des accointances parmi le Bon Peuple des fées. Aine avait deux filles, qu’elle avertissait sans relâche : – Ne vous mariez point ! Si vous vous mariez, vous vous en repentirez. Évidemment, les filles ne lui ont pas obéi. Durant la nuit de noces de sa fille aînée, Aine est entrée dans la chambre nuptiale pour offrir à boire au couple. Ce qu’elle était venue leur offrir, nul ne le sait. Mais, ce que l’on sait, c’est que, dans la chambre, Aine a assisté à une scène infernale : le jeune marié dévorait la poitrine de sa femme ! Aine est sortie précipitamment de cette pièce où elle n’aurait pas dû entrer et a couru chercher sa cadette, afin qu’elle voie par elle-même quel destin attendait celles qui désobéissaient à leur mère. Mais quelle n’a pas été sa surprise quand, dès la nuit suivante, la cadette s’est enfuie avec un homme, un druide, à qui Aine en personne avait fourni le gîte et le couvert. La vieille, éperdue de colère, devint plus sauvage que jamais. Ne fréquentant plus ses voisins, elle était entrée en communion avec ses amis invisibles. Le jour où Aine est morte – c’était la veille de la Saint-Jean –, le Bon Peuple s’est rassemblé. Les fées sont arrivées de partout. Elles se sont attroupées aux abords de la maison d’Aine, tenant à la main une torche enflammée en son honneur. Depuis, en son souvenir, on perpétue cette coutume, qui s’appelle Aine Cliars – « les Gerbes de paille enflammées d’Aine ».

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