Histoires de fêtes d'ici et d'ailleurs

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Résumé

De la Nouvelle-Zélande à l’Indonésie, en passant par le Japon, le Pays de Galles, le Cachemire, le Danemark, la Tunisie, la France, le Canada, la Chine ou la Roumanie, la Caravane des Contes célèbre la fête sous toutes ses formes à travers un florilège de contes espiègles et joyeux. Au fil des pages, le jeune lecteur découvrira des récits qui visitent avec fantaisie le calendrier des festivités traditionnelles des peuples du monde.
Au pays de l’imaginaire, les occasions de se réjouir ne manquent pas, car les conteurs mettent aussi bien à l’honneur le réveillon des fêtes de fin d’année, que le temps des moissons ou les spectres de la nuit d’Halloween ! D’autres légendes célèbrent des fêtes moins connues sous nos latitudes, mais qui rencontrent un grand succès dans leur pays d’origine. La fête des semailles, le festival de Tanabata, le nouvel an maori, la fête des morts, la Saint-Jean, la fête des oreilles de mer ou le festival de la soie démontrent que, dans toutes les contrées, le temps magique des réjouissances fait s’envoler les peines et les soucis dans un grand tourbillon de musique, de danses et de festins.
Si les hommes, du plus pauvre des bûcherons au plus puissant des sultans savent s’amuser, les animaux et les créatures fabuleuses ne sont pas en reste et n’hésitent pas à convier à leur table de simples mortels. Assister à la danse du Dieu-Tonnerre, goûter au vin des trolls, écouter les ritournelles des lutins est une expérience inoubliable qui peut parfois changer le cours d’une vie ! A la fin de l’ouvrage, une bibliographie détaillée présente l’origine des textes, souvent inédits, et chaque conte est accompagné d’un commentaire détaillant les spécificités de la fête qui est au coeur de l’histoire.

Illustré par

BOLLINI, Annalisa

Détails

ISBN : 978-2-91027-274-6Date de parution : 10/2011Poids : 0.4kgDimensions : 17x23.5cmPages : 120

Extrait

Au temps jadis, les pêcheurs de Manazuru Minato étaient les plus heureux de tout le Japon, car ils n’avaient qu’à jeter leurs filets dans la baie de Sagama pour les remonter remplis à ras bords de maquereaux géants, de sardines et d’anchois. Pour remercier la déesse de la pêche de veiller si gentiment sur eux, ils déposaient régulièrement des offrandes dans le temple qu’ils avaient élevé en son honneur à Kibune Jinja.

Mais un jour, à la fin du mois de juillet, il se mit à faire si chaud qu’un brave fermier qui travaillait dans les montagnes sentit la tête lui tourner. Epuisé, il décida d’aller se reposer quelques jours au bord de la mer et, pour la première fois de sa vie, il quitta son village et ses champs.

Arrivé dans la baie de Sagama, incapable de résister à l’attrait de la mer fraîche et limpide, il se jeta à l’eau alors qu’il savait à peine nager. Entraîné par le courant dont il avait sous-estimé la violence, il coula aussitôt à pic sous le regard impuissant des pêcheurs qui étaient trop loin pour le secourir. Désolés, ces derniers tentèrent bien de retrouver son corps, mais tous leurs efforts furent vains et la mer conserva la dépouille du malheureux.

A dater de ce jour, curieusement, les poissons jusque-là si nombreux se raréfièrent et bientôt les pêcheurs se retrouvèrent sans rien à vendre, ni à se mettre sous la dent. (…)

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