Nuit polaire, été austral

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Résumé

Ces carnets des pôles sont une invitation au voyage, au rêve et à la poésie, un itinéraire de l’extrême nord à l’extrême sud de la Terre. A bord de la goélette polaire Tara, en Arctique en 2007, puis en Antarctique en 2011, Vincent Hilaire a parcouru ces immensités glacées à la même période de l’année, entre septembre et janvier. Mêmes jours calendaires, mais destins diamétralement opposés, puisque, au moment où le pôle Nord est plongé dans la longue nuit, les manchots empereurs vivent un jour sans fin dans le grand Sud.
Magie des pôles et des hémisphères renversés, vécus dans ces contrastes du noir et du blanc. Dans ces paysages très difficiles d’accès, encore préservés, les ambiances et les lumières de bout du monde donnent à ces photographies rares toute leur intensité. En 1914, Franck Hurley, le photographe des expéditions de Shackleton, l’avait déjà montré dans le grand Sud. Un siècle plus tard, les missions de Tara Expéditions, à vocation scientifique, redonnent un élan exceptionnel à cette dimension artistique.
Pour Vincent Hilaire aujourd’hui, ces embarquements sont une profonde source d’inspiration en même temps qu’une quête de liberté. Il nous fait partager ici ses aventures, avec la sensation d’assister quelquefois, dans cette nature vierge, à de nouvelles naissances du monde.

Livre écrit par

HILAIRE, Vincent

Régions du monde

AntarctiqueArctique

Détails

ISBN : 978-2-35074-191-8Date de parution : 09/2011Poids : 0.985kgDimensions : 25x32cmPages : 96Livre illustré

Extrait

Isabelle Autissier : « à sa façon, Vincent Hilaire est un témoin. Au-delà des tâches quotidiennes, c’est le rêve qui prend la forme de ce grand corps de glace sculpté par les vents, en perpétuelle évolution, suivant les spasmes des courants, vivant son propre destin, à la fois étranger et si intimement lié à nos vies de Terriens. La planète n’est qu’une, nous l’oublions souvent, et pendant que nous vaquons à nos occupations essentielles ou puériles, elle vit loin de nos regards. Il fallait donc un regard, celui du photographe, pour nous le rappeler. Le monde glacé est impressionnant, angoissant, il développe une puissance extrême et les hommes n’y sont, là-bas, que d’impuissantes sentinelles. Mais la glace sait aussi se faire tendre dans le vol d’un flocon, fragile dans sa fonte inexorable, artiste ciselant son peuple de monstres et ses châteaux forts.

On peut, en regardant des photographies, se laisser seulement aller à l’esthétisme, et pourquoi pas ? On peut se laisser emporter par les formes et la composition du tableau ; on peut évoquer la force mentale qui a mené les hommes dans ces confins, et perdre ses pensées sur les traces des explorateurs d’hier et d’aujourd’hui ; on peut se laisser aller à la curiosité, le plus utile des défauts, pour ce monde de l’étrange ; on peut aussi s’interroger sur l’avenir et les conséquences de la modification inexorable de ce colosse en équilibre qu’est notre système planétaire. »

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