Tribulations d'un mousse en mer celtique

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Résumé

Cet ouvrage est le fruit du travail étroit entre un illustrateur et un écrivain. Fin 2009, Alexandre Verhille embarque sur un petit quillard pour une escapade en mer Celtique. Jour après jour, il illustre dans un carnet son quotidien de marin. Au programme : apprentissage de la navigation, traversée des axes commerciaux de nuit, rencontres animales dans les îles Scilly, escales dans les pubs de Cornouailles, légendes pirates et histoires vraies de marins…
De retour à terre, riche de cette expérience, Alexandre contacte Gaël Dadies pour écrire son récit. S’ensuit alors une période intense d’échange, qui verra le projet initial se métamorphoser : les deux auteurs, emportés chacun par le travail de l’autre, sont pris de folie créatrice : alors que les illustrations brutes avaient servi de base pour l’écriture, ce sont maintenant les textes qui appellent de nouveaux visuels, et ainsi de suite.
Les deux auteurs réinventent le concept du carnet de voyage. Au-delà du simple récit de marin, les Tribulations d’un jeune mousse en mer Celtique s’affichent ainsi comme un jeu de mise en abyme perpétuel du texte et de l’image.

Collection

Coups de crayon

Détails

ISBN : 978-2-35074-259-5Date de parution : 06/2013Poids : 0.286kgDimensions : 15x21cmPages : 127Livre illustré

Extrait

Corto à lui-même : « Ce serait bon de vivre une fable ».

Corto Maltese en Sibérie, Hugo Pratt.

Je ne suis ni marin, ni écrivain. Ce carnet est pourtant le récit d’un voyage en mer Celtique auquel j’ai pris part. Une escapade à bord d’un voilier, le Lord Jim 2, alors que je savais à peine naviguer. L’occasion s’est simplement présentée à moi, et je l’ai saisie.

J’ai ramené de ma traversée une flopée d’illustrations – fresque enroulée dans une bouteille – qui auraient pu demeurer longtemps sur une étagère. Pourtant, en janvier suivant, je contacte Gaël et lui propose d’écrire mon récit. Nous partageons une même admiration pour Jack Kerouac, Jack London, ou Corto Maltese, et une même fascination pour l’univers de la mer. Je lui parle de mon projet, il accepte de jouer le jeu : charge à lui de mettre des mots sur mon expérience, de la faire sienne. Jusqu’à se glisser dans ma peau pour écrire à la première personne. Nous échangeons beaucoup, le projet s’étoffe : les dessins de la première mouture du carnet servent de socle aux premiers jets du récit. Puis de nouvelles illustrations naissent au gré des textes, et ainsi de suite, établissant une sorte de va-et-vient permanent entre l’écrit et l’image.

L’ouvrage que vous tenez entre vos mains est donc, au-delà du carnet de voyage…

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