Résumé
William Navarrete, écrivain cubain exilé en France, auteur de deux romans remarqués publiés chez Stock, exprime sa gratitude à Nice qui l’a « recueilli » au soir de l’exil, quand la douleur était forte. Au point de faire sienne la devise de Romain Gary : « Ma chère ville de Nice, presque natale. » Il en décrit avec sensibilité les qualités, les beautés, les humeurs, et quelques travers !
Laissons-le nous guider par-delà les charmes de la baie des Anges pour en découvrir les ressorts.
Devenu français en 1996 et né en 1968, à Banes (Cuba), il vit entre Paris et Nice depuis trente ans. Journaliste, commissaire d’exposition et traducteur, il a publié une vingtaine d’ouvrages et a dirigé des anthologies et des collections de littérature. Il a reçu divers prix et distinctions, tels que le premier prix Eugenio-Florit de poésie 2002 décerné par le Centre culturel panaméricain de New York pour son recueil Edad de miedo al frío (Aduana Vieja, Cadix), ainsi qu’une bourse de création du Centre national du livre français en 2015. Il a rédigé en français deux essais sur la musique, La chanson cubaine : 1902-1959 (L’Harmattan, 2000) et Cuba, la musique en exil (L’Harmattan, 2004), ainsi que deux Dictionnaires insolites (Cuba, 2014 ; La Floride, 2017 chez Cosmopole) et le recueil de nouvelles La canopée du Louvre (Aduana Vieja, 2007). Ses quatre romans publiés en France le sont par Stock : La danse des millions (2012) et En fugue (2015) ; et par Emmanuelle Colas : Vidalina (2019) et Cuba spleen (2023). Il a publié une nouvelle aux éditions Magellan & Cie, « Danser avec l’ennemi », dans le recueil Nouvelles de Cuba de la collection « Miniatures » (2016), ainsi que Divine Italie (2020) et Côte d’Azur, le bleu soleil de la Riviera (2023) en collaboration avec Sylvie T et Pierre Bignami.
Nouvelle édition, revue, corrigée et complétée