Résumé
Bleu d’auvergne, c’est d’abord le bleu de cette encre, trouvée au hasard dans le matériel d’un festival auquel Marielle Durand participait en Allemagne. Aussi légère que dense selon les niveaux, le type de papier et la façon de s’en emparer, elle illumine ce carnet. La couleur y est affirmée, unique, et le reste de la palette ne manque jamais pour la compréhension de l’ensemble. Ce jeu de mots, formulé sous forme de plaisanterie en référence au fromage, a rapidement trouvé d’autres significations : le bleu royal de l’eau de Châteldon et des villes thermales alentours, le liquide originel nécessaire à la survie, le bleu de travail, le sfumato de Léonard de Vinci et ses paysages toscans dont on retrouve des similitudes dans la région, le bleu de l’ombre ou de la pierre, la peur bleue intime, le bleu de l’infini, de la sérénité et la paix qu’il suscite, le bleu ou l’éternel recommencement, le bleu ciel qui occupe ici tout l’espace, le bleu des abysses, un certain blues personnel, les bleus des coups et blessures, une mélancolie sublimée par la création, une rhapsodie de Gerschwin, la mystérieuse heure bleue, l’azur, la matière pure…
La magie de l’Auvergne s’en trouve magnifiée.
DÉCOUVREZ UNE INTERVIEW DE MARIELLE DURAND !
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LIBÉRATION : « La poésie est au rendez-vous dans ce recueil (…). Une ambiance bucolique et silencieuse propre à l’Auvergne (…). Un travail sensible, remarquable. »