Le Passage du Nord-Ouest

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Résumé

En cherchant sans relâche un passage vers l’Asie par la route du nord-ouest, des navigateurs européens, au service d’Henri VII d’Angleterre et de François Ier, découvrent et explorent le Canada : Jean Cabot et ses trois fils atteignent le Labrador en 1497 ; à partir de 1514 les Français vont chasser la baleine et
pêcher la morue à Terre-Neuve ; Verrazano, le premier à accoster là où plus tard se dressera New York, longe les côtes du Nouveau-Monde et Jacques Cartier remonte le Saint-Laurent.
Ce passage introuvable, devenu un mythe, fait tomber les terres
ingrates de la Nouvelle-France dans l’oubli jusqu’à l’arrivée de Champlain cinquante ans plus tard. Pour leur part, les Hollandais tentent la traversée du pôle nord mais le froid impitoyable qui y règne les enferme dans une prison de glace pendant tout un hiver.

Livre écrit par

VERNE, Jules

Régions du monde

Amérique du Nord

Détails

ISBN : 978-2-35074-015-7Date de parution : 09/2005Poids : 0.145kgDimensions : 13x20cmPages : 111

Extrait

En découvrant l’Islande, la fameuse Thulé, et cet océan cronien dont la vase, les bas-fonds et les glaces rendaient la navigation dangereuse, où les nuits sont aussi claires qu’un crépuscule, Pithéas avait ouvert aux Scandinaves la route du Nord. La tradition des navigations accomplies par les anciens aux Orcades, aux Féroë et jusqu’en Islande se conserva chez les moines irlandais, hardis marins eux-mêmes, ainsi que le prouvent leurs établissements successifs dans ces archipels. Aussi furent-ils pilotes des Northmen, nom que l’on donne généralement à ces pirates scandinaves, norvégiens et danois, qui se rendirent pendant le Moyen Âge si redoutables à l’Europe entière. Mais, si toutes les informations que nous devons aux anciens, Grecs et Romains, sur ces contrées hyperboréennes sont extrêmement vagues et pour ainsi dire fabuleuses, il n’en est pas de même pour ce qui concerne les entreprises des « hommes du Nord ». Les sagas – c’est ainsi qu’on désigne les chants islandais et danois –, sont extrêmement précises, et les données si nombreuses que nous leur devons se trouvent tous les jours confirmées par les découvertes archéologiques, faites en Amérique, au Groenland, en Islande, en Norvège et en Danemark. Il y a là une source de renseignements des plus précieuses, longtemps inconnue et inexploitée, dont on doit la révélation à l’érudit danois C.-C. Rafn, et qui nous fournit, sur la découverte précolombienne du continent américain, des faits authentiques du plus haut intérêt.

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